L’importance des partenariats :

Dans les milieux populaires, on retrouve une grande défiance face à la médecine. Elle s’explique en partie par les difficultés de communication entre les professionnels et leurs patients compte tenu de leur plus grande distance sociale, une moindre connaissance des processus biologiques, ou encore, une moindre information délivrée aux patients les plus défavorisés.

Par ailleurs, la précarité est multifactorielle : difficultés financières, absence de logement fixe, isolement relationnel…, ce qui amène à devoir faire face à l’urgence constamment. De ce fait, se préoccuper de sa santé ou de son bien-être est souvent la dernière des priorités.

En négligeant certains symptômes ou en s’y accoutumant, se met en place une culture de la privation, de la résistance aux symptômes, ce qui aboutit à une perception d’une inutilité des soins et plus encore du « prendre soin de soi ».

C’est pour ces raisons que mettre en place un partenariat avec les acteurs travaillant auprès des personnes en grande précarité, parait indispensable. Proposer un accès au soin et au bien-être à des prix modiques ne suffit pas.