Cette action a touché 41 personnes sur ce premier trimestre, avec une moyenne de 18 interventions par mois. 22 % des personnes ayant un revenu au dessus de 1500 euros, 19 % entres 1500 et 800 euros et 58 % vivant de minima-sociaux ou se retrouvant dans une difficulté financière particulière.
Ainsi, l’action a bénéficié à 24 personnes précaires, la plupart au RSA Socle. Par ailleurs, 9 personnes nous ont exprimé des milieux ou fins de mois problématiques financièrement.
Observation :
Pour certaines personnes très pauvres, 5 euros représente une somme non négligeable. Nous avons eu des demandes d’attendre le versement des prestations sociales afin de pouvoir payer.
Par ailleurs, il est difficile de faire venir en consultation les personnes les plus précarisés, et lorsque celles-ci viennent, leur état de santé et de bien-être est souvent très dégradé. La séance est alors autant une intervention en Méthode Poyet, qu’un temps de dialogue et de relais vers d’autres structures et médecins.
Pour finir, il y a une certaine défiance – voir un refus – chez certains patients, de consulter un médecin généraliste et d’entreprendre des examens d’imagerie médicale. Le temps de retour sur la séance et de dialogue permet de soulever ces réticences.
CAP SANTE : santé, bien-être et autonomie 