Anciens Projets

Trièves : 2015-2020

Le projet était de rendre ces pratiques de soin abordable à celles et ceux qui n’y ont généralement pas accès, ainsi que de leur redonner de l’autonomie et du pouvoir sur leur santé.

Beaucoup de préjugés sont tenaces envers les personnes en situation de pauvreté. L’étiquette « précaire » est difficile à porter. Cap Santé a décidé de faire de la question économique une question subsidiaire. Les personnes étaient accueillies avant tout comme des patient.e.s, sans obligation de venir dans des créneaux horaires spécifiques ou de justifier de leur situation financière. L’affichage et l’explication des tarifs en fonction des revenus (allant de 5 euros à 50 euros) aident à déculpabiliser : les riches donnent en fonction de leur moyen, les pauvres aussi.
Le but de Cap Santé était aussi de redonner un peu de pouvoir aux personnes sur leur santé et qu’ils et elles puissent faire leurs propres choix en connaissance de cause. A la fin de la séance, il y avait un temps d’explication et de discussion avec l’aide de supports (squelette, planches anatomiques…) afin de faire connaître le fonctionnement du corps, donner des explications sur les douleurs…
Les consultations duraient 1h30 environ.


 Vercors : 2016-2017

En lien avec la Maison Pour Tous des 4 Montagnes, Cap Santé a voulu construire un projet similaire à celui du Trièves.

Les consultations ont été données par Emma Gérard, diplômée du Collège d’Ostéopathie et de Thérapie Manuelle (École reconnue par la fédération Internationale des Enseignants en Méthode Poyet). Les interventions étaient réservées aux personnes précaires à un tarif allant de 5 à 10 euros.


Le Patio Solidaire (squat de demandeurs et demandeuses d’asile) : 2018

Des séances en Méthode Poyet ont été proposées, printemps 2018, au squat de demandeurs et demandeuses d’asile « le Patio Solidaire », situé sur le domaine universitaire de St Martin d’Hères. Ces séances gratuites ont touché une 40ène de demandeur.euse.s d’asile.