Pourquoi agir sur l’accès au soin et les problèmes du système ostéo-articulaire ?

L’accès au soin et au bien-être, une égalité pas encore partagée 

Les bénéficiaires d’un revenu minimum garanti cumulent un état de santé subjectif, médical et fonctionnel dégradé. Selon le DREES, près de 20% d’entre eux se déclarent en «mauvaise» ou «très mauvaise» santé. C’est quatre fois plus que l’ensemble de la population du même âge.

La question de l’accès au soin est plus vaste que celle du droit d’accès et elle ne peut être totalement réglée ni avec l’universalisation de l’assurance santé, ni avec l’attribution d’une complémentaire aux plus pauvres. En effet, le cumul de vulnérabilités sociales apparaît comme le facteur le plus important du renoncement aux soins (données du DREES).

Par ailleurs, l’accès aux médecines non conventionnelles n’est pas à la portée des personnes précaires, n’étant pas pris en charge par la Sécurité Sociale.

Faire des problèmes du système ostéo-articulaire une priorité 

Les lombo-sciatalgies sont à elles seules un des motifs les plus fréquents de consultation médicale. Leur impact socio-économique est tel (d’une part dû à leur coût et, d’autre part, dû à l’absentéisme et aux incapacités de travail qu’elles génèrent) que l’OMS en a fait une priorité pour cette décennie.

En 2015, 30 % de maladies du système ostéo-articulaire ont été déclarées par la population. Les résultats des enquêtes ESPS de 2006 et 2008, montrent que celles-ci sont plus fréquemment évoquées par les bénéficiaires de la CMU Complémentaire.

A Cap Santé, il nous a paru urgent de prendre en compte cette situation, d’autant plus qu’il est possible de prévenir les récidives et les bascules vers la chronicité.