Les douleurs gynécologiques peuvent être extrêmement douloureuses et les personnes doivent affronter le sexisme de notre société. Celles atteintes d’endométriose nous racontent la souffrance omniprésente, les examens à répétition, la stupeur face aux réactions de certain-e-s spécialistes ou de l’entourage, la sexualité compliquée, le découragement…
En mai 2016, le premier « Programme d’éducation thérapeutique du patient » spécifique à l’endométriose a vu le jour à Montpellier. Depuis les UTEP se développent lentement. A notre connaissance, aucun groupe de parole, ni atelier spécifique sur la gestion des douleurs gynécologiques n’existe en Isére.
Cap santé est entrain d’élaborer un projet avec Le Planning Familial de Grenoble.
Nos pistes d’actions et de réflexions pour un groupe de parole ou des ateliers :
- un espace entres pairs avec la/les personnes intervenantes elle-mêmes confrontées aux douleurs gynécologiques chroniques et leurs impacts sur le quotidien.
- Des ateliers à thème, tels que : la gestion de la douleur, le regard des autres, le rapport aux médecins, notre corps et nous… et en fonction des envies du groupe.
- Des formes de discussions favorisant la reconnaissance de l’expertise de chaque personne et l’horizontalité des échanges.
- Des supports et outils divers dans le but d’ouvrir des champs de réflexions et favoriser le dialogue.
- La transmission de techniques de relaxations afin de mieux gérer les douleurs chroniques.
- Des échanges de documentation (livres, articles, DVD, références en lignes…) sur des approches féministes de la santé, une meilleure connaissance de notre anatomie et de la physiologie, des témoignages…
CAP SANTE : santé, bien-être et autonomie 